Presse

LE MANTEAU

Extraits d’articles de presse

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C’est un étonnement et un émerveillement de voir Serge Poncelet se métamorphoser en autant de variations de jeu tout en restant un même corps menu et agile... L’extraordinaire magie de ce Théâtre Yunqué se résout en une très grande maîtrise portée par une passion intelligemment pensée et vécue de l’art dramatique... Tonnerre d’applaudissements. Comment saluer davantage un si magistral travail théâtral sinon en souhaitant que de nombreuses salles accueillent ce superbe spectacle.

Jean-Pierre Haddad. Blog culture du SNES-FSU

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Pour ce seul en scène, la barre était donc très haute ! L’exceptionnel comédien et metteur en scène Serge Poncelet relève magistralement le défi. Il campe avec une subtilité magnifique le personnage d’Akaki Akakiévitch employé modeste et gratte-papier invisible dont la vie bascule lorsqu’il est obligé de remplacer son manteau vétuste... Le jeu de cet artiste est impressionnant par la profondeur des émotions exprimées allant du tragique au burlesque. Son passage chez Ariane Mnouchkine lui a donné les ailes d’un talent aérien et d’une interprétation dense. Il porte le génie du texte de Gogol et de sa dramaturgie poignante au sommet de l’art théâtral. Un spectacle à ne pas manquer dont on sort bouleversé et heureux...

Anne Revanne Sorties-à-Paris

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Serge Poncelet a adapté pour le plateau ce texte, et en a fait un passionnant moment de théâtre, co-mis en scène par Guy Segalen. Oui, véritablement passionnant. Le comédien m’a fasciné à incarner ce pauvre hère... Que d’énergie et de sueur dépensées, au sortir de cette heure un quart ! Quelle leçon de théâtre ! Je suis sorti du Théâtre de l’Opprimé très impressionné par cette entreprise artistique. De celles qui marquent pour longtemps les esprits !

Yves Poey De la cour au jardin

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Serge Poncelet joue de son talent pluriel. Il associe naturellement le personnage de Akaki Akakiévitch Bachmatchkine avec celui duclochard de Charlie Chaplin. Et ce lien est épatant. Ce manteau est un incontournable à (re)découvrir.

David Rofé-Sarfati Toute la culture

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Avec son petit costume étriqué et toupet de petit clown blanc, Serge Poncelet fusionne avec bonheur tous les ressorts de son art, mime, clownerie, diction et mise en scène au cordeau. Il ballade le spectateur à un rythme diabolique de la commedia dell arte, au poème fantastique, des clins d’œil au cinéma muet au pathétiquebrechtien. IlymetduCharlotdanslepersonnagepathétique,duBuster Keaton dans cette physionomie gauche, et du Sganarelle dans le fol espoir incarné par le manteau. De par sa force tellurique, l’incroyable prestation de Serge Poncelet et les enjeux réflexifs qu’il autorise, il faut voir ce spectacle au plus vite.

Singulars

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Serge Poncelet revisite avec truculence cette oeuvre. Adaptant une gestuelle du corps, Serge Poncelet imprime à ce personnage tout un faisceau de sentiments qui caractérise Akaki Akakievitch. Sa démarche, son phrasé nous font vivre ce pauvre hère trop fragile pour ce monde sans pitié. Croquant une galerie de personnages qui entourent Akaki Akakievitch, Serge Poncelet donne vie à cette nouvelle de façon inattendue. Nous devenons les témoins de la chute de ce personnage inventé par Nicolas Gogol, qui avait connu très tôt les affres de la bureaucratie.

Laurent Schteiner Sur les planches

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Du début à la fin, j’ai savouré ce très joli spectacle, plein de découvertes. C’est beau, poétique, et ça dit les choses... A voir pour se rappeler que notre monde tourne encore en s’appuyant sur ces petites gens, invisibles, qu’on croise sans les reconnaître. Ce sont eux qui sortent les bagages des avions, qui trient les colis dans les entrepôts, qui alimentent les rayons des supermarchés, qui fabriquent... Oui, c’est un beau spectacle. Allez le voir. Pour la beauté et la poésie de sa forme, pour le jeu de Serge Poncelet. Allez le voir, sortez en réfléchissant, et, la prochaine fois que vous croiserez un invisible, souriez-lui.

Guillaume d’Azemar de Fabregues Je n’ai qu’une vie

ZAKOUSKI OU LA VIE JOYEUSE

Extraits de presse

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Eric Prigent adapte pour la scène les récits d'un extraordinaire satiriste des premières années de la Révolution soviétique : Mikhaïl Zochtchenko. Une succession de petites saynètes croquent les tares de la jeune société révolutionnaire : bureaucratie, répression, nomenklatura et ordre militaire. L'œil de l'auteur russe est aigu et noir. Serge Poncelet transforme ces saynètes en une farce cruelle, digne de Gogol. Le travail sur le burlesque (masques, gestuelle) est excellent. Quatre comédien(ne)s jouent 18 personnages : une spectatrice passionnée de théâtre, un ouvrier, un milicien, un pope…, saisis dans des lieux différents. Sur scène, tout se déroule autour ou dans un petit castelet… Le plus souvent, le spectacle parvient à "attraper" avec mordant quelque chose de cette époque.

Télérama

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La nouvelle création du Théâtre Yunqué défie les règles classiques d’unités de lieu, d’espace et de temps pour faire exploser sur scène pas moins de 18 personnages qui s’enchaînent les uns aux autres comme par magie pour offrir aux spectateurs une sorte de kaléidoscope des années vingt en URSS. C’est une prouesse digne d’être saluée… Un régal pour les yeux quand les visages nus jouent aussi bien masqués. Restituer le fabuleux qui suinte de la comédie des mœurs, c’est un coup de pied au derrière à toutes nos prétentions.

Lemonde.fr

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L’histoire de Zakouski ou la vie joyeuse est un spectacle parsemé de petites histoires… un désordre festif qui nous propose une galerie de portraits tous débordant du cadre... Que l’on soit au théâtre un soir de représentation, dans le tramway ou dans les bains douches…. Rien ne se passe calmement, tout échappe à la volonté des personnages. 4 acteurs incarnent ces 18 spécimens d’une société pas si joyeuse que ça… avec parfois comme support des masques et des nez déformés... à l'image de la société...

France Inter

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Grand maître du burlesque, Serge Poncelet met en scène Zakouski ou la vie joyeuse d’après les récits de Mikhaïl Zochtchenko, satiriste méconnu en France. En digne héritier de Gogol, Zochtchenko dresse le portrait cruel et joyeux de notre société.

Le Parisien

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Le renouveau du théâtre russe des années vingt présenté dans une création originale et politiquement enthousiasmante… Serge Poncelet a conçu une mise en scène conjuguant de pair réalité et euphorie, sobriété et perversité, utopie et poésie. Quatre comédiens excellents dans leurs différentes interprétations successives… Zakouski ou la vie joyeuse, une très belle création pour une soirée radieuse.

La Théâtrothèque

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La représentation fut chaleureusement saluée par l'ensemble des spectateurs, en particulier un jeune adolescent d'une douzaine d'années qui, à la sortie, dira à sa mère qu'il avait trouvé la pièce "géniale". Zakouski ou la vie joyeuse se révèle être une très bonne surprise, étonnamment moderne dans sa forme et dans son discours, voire toujours d'actualité même en démocratie.

Froggy's Delight

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Les comédiens portent des demi masques et cet à priori, surprenant au début, passe ensuite très bien, tant cette stylisation (éloignée de tout psychologisme) sert l’approche de l’auteur : pour lui, nous avons affaire à des types humains, avec leurs manies, leur côté grotesque et si l’émotion survient, c’est sans pathos, sans surcharge… La scène des bains douches fait penser à Charlot ou à un Tati speedé… Magie du théâtre, efficacité des éclairages, qualité de la bande son (avec musiques russes) que demander de plus ?

Reg'Arts

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Prenez donc un zakouski ! Cet hors-d’œuvre russe original que le Théâtre Yunqué vous concocte au Théâtre de l’Opprimé. Ce spectacle, qui propose ces mets atypiques, est un régal pour les yeux. Emmenée par quatre comédiens talentueux, cette pièce enlevée se déguste avec bonheur. Olga Sokolow interprète pas moins de six personnages avec une belle maitrise et une sincérité qui touche le public. Marie Duverger, étonnante en petit garçon, joue également différents rôles à l’instar de ses partenaires masculins, Eric Prigent et Stéphane Alberici contribuent à nous plonger dans une Russie du début du siècle dernier en apportant une véracité à leurs personnages. Un événement à ne manquer sous aucun prétexte.

theatres.com

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Si vous n'avez jamais goûté aux zakouskis, je vous recommande ceux-là car ils sont fameux ! Spectacle burlesque, alliant le jeu direct à la gestuelle de la pantomime, destiné à tout public à partir de 8 ans. Il existe plusieurs degrés de lecture du spectacle et par voie de conséquence, personne ne sera frustré. Surtout pas les enfants qui, parions-le, s'en donneront à coeur joie car certains effets comiques se réfèrent à des codes que nous aurions eu bien tort d'oublier. Alors aucune hésitation, allez-y en famille puisque comme on dit " plus on est de fous, plus on rit ! "

theatreauteurs.com

CREATIONS PRECEDENTES

MACBETH

Coup de coeur de France Inter, Studio Théâtre

En stimulant la dimension fantastique et onirique d'une des pièces les plus sombres de Shakespeare, Serge Poncelet nous invite à découvrir un Macbeth affranchi de la pose et de l'emphase tragique. Paradoxalement, en s'éloignant des représentations traditionnelles du drame Shakespearien, il rend Macbeth plus humain, plus proche de nous… un véritable tour de force en créant un spectacle où la comédie et la tragédie se confondent en libérant ainsi pour le spectateur un espace riche et fécond.

Ce travail-là est vraiment une belle réussite. La lumière, le son, les costumes, le jeu des comédiens - 7 pour 22 rôles -, créent un ensemble harmonieux et vigoureux. Avec et autour de Serge Poncelet, le savoir et l'énergie du théâtre sont au service d'un spectacle, à qui on ne peut que souhaiter une longue et belle vie.

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Lemonde.fr

Le grand mérite de la mise en scène et du jeu des acteurs est de rendre visible l’étouffement progressif de Macbeth et de sa femme. L’univers allégorique de la pièce de Shakespeare est rendu au service de deux thèmes universels, l’ambition et la culpabilité. Le pari orientaliste de la mise en scène, ainsi qu’une traduction originale du texte, apportent des éléments insolites réussis à cette pièce classique parmi les classiques.

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Le Point

Les maquillages, les gestes fluides et précis inspirés du nô accompagnent formidablement ce fantastique cauchemar… Les cocons et corolles des sœurs fatales éblouissent et feront naître l'ambition et le meurtre de Macbeth. Serge Poncelet met ici à profit la riche expérience acquise auprès d'Ariane Mnouchkine, pour faire vibrer ce chef-d'œuvre … le résultat final est une belle réussite.

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Théâtrorama

La mise en scène est remarquable. Les déplacements sont coordonnés, dansés, rythmés. L’Ecosse semble épouser par instant le Japon. Le décor, simple, naturel est fait de tulle de bambous et de feuilles. Tous les personnages semblent habités par une tension qui les pousse vers un point fixe dont ils ne peuvent se détourner.

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La Vie

Le choix esthétique est une réussite. Serge Poncelet met intelligemment en lumière le versant fantastique de la pièce, les profondes résonances entre la folie de Macbeth et le dérèglement de la nature.

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ODB Théâtre

Mise en scène magique de Serge Poncelet – qui tient le rôle de Macbeth – Il adapte le récit à la manière du théâtre kabuki, aidé en cela par le maquillage et les costumes.

On passe d’une situation à l’autre sans interruption de l’action par d’habiles changements et utilisation d’accessoires (tulle, feuillage, toile). Eclairages et musique transportent l’univers glauque de l’action et des personnages dans un climat fantasmagorique.

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En attendant

On est captivé de bout en bout, y compris les adolescents… L’ambition, le remord, l’amertume, la haine paranoïaque, tout est là. Et parfaitement joué. Un régal.

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Billetréduc

Les lumières de François Martineau sont remarquables, elles créent des espaces démultipliés, de véritables ponts entre le réel et le songe. Les deux scènes des trois « sœurs fatales » sont particulièrement réussies. Petites bulles de beauté dans cette noirceur, moments de surnaturel poétique et décalé, vaporeux, qui font d’elles trois elfes ambiguës presque enfantins et c’est tout l’univers shakespearien qui nous envahit. Les fondus enchaînés et la bande son finissent par donner à ce spectacle un rythme cinématographique, nous sommes happés et emportés dans une intensité tragique de haut vol. Courez vite vous perdre dans la noirceur de ces âmes, vous émerveiller de ce conte maudit, de ce cauchemar fantastique.

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CRIME ET CHÂTIMENT

L’Express

Grand maître du burlesque, S. Poncelet met en scène une étonnante adaptation... tonalité clownesque... le jeu corporel ravive l’étrange beauté du drame. Ensorcelant !

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Théâtral

Un des meilleurs spectacles du Festival d’Avignon.

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Pop Club - France Inter

Pour les gens qui ne connaissent pas Crime et Châtiment, on ne va pas les priver de la joie de le découvrir.

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Pariscope

Tantôt pantin et clown, tantôt émouvants, ils sont huit à incarner plus de trente personnages. Avec talent et conviction, ils créent le suspense et rendent l’énigme de cette histoire plus vivante que jamais.

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Vaucluse Hebdo

Génie de la mise en scène... performance des acteurs... il y a du M le Maudit, du Shakespeare, du théâtre Nô dans ce Dostoïevski - là

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La Provence

Voilà un spectacle qui regorge d’idées originales et intéressantes, à voir et à revoir.

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La Marseillaise

Un immense travail corporel.

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JUSTE UN CRI

L’Humanité

Voilà un vrai bijou... le pire serait de passer à côté de ce spectacle, se priver d’un moment de théâtre fort et tonifiant... rire quasi chaplinesque.

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L’Evénement du Jeudi

Quelques artisans du théâtre persistent à considérer leur art comme un moyen d’action. Serge Poncelet est de ceux-là... mêlant la tragédie à la comédie burlesque ou musicale.

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La Terrasse

Du très bon théâtre... quelque chose de juste, de grave, de poétique et de drôle.